Mon top 6 des arbres aux plus belles couleurs d’automne
Au printemps, je vous avais parlé des arbres aux plus belles fleurs, aujourd’hui je vous propose un autre article haut en couleurs !
Posséder un beau jardin passe bien évidemment par la plantation d’arbre d’ornement esthétique. Rien de tel que les couleurs d’automne pour égailler votre lieu de plénitude. Je vous emmène à la découverte de mon top 6 des arbres se parant chaque année de leurs plus belles couleurs d’automne !
Mais ! Avant cela, un peu de théorie :
Pourquoi les feuilles rougissent et tombent en automne ?
Qu’elles soient caduques (feuilles ne vivant qu’une année et mourant en automne) ou persistantes, (feuilles pouvant vivre plusieurs années), toutes les feuilles meurent à un moment ou un autre.
Pour survivre, les arbres ont dû établir des stratagèmes, certains préfèrent passer l’hiver en «état de somnolence», ils se débarrassent de leurs feuilles à la mauvaise saison et vivent alors au ralenti.
D’autres, comme la majorité́ des conifères, ont préféré protéger leurs feuilles et les recouvrent d’une pellicule les préservant de la morsure du froid. Ainsi certaines feuilles persistantes peuvent vivre 2-3 ans, voire plus pour certaines essences.
En automne, pour les arbres à feuilles, deux phénomènes vont entrainer la décoloration puis la chute des feuilles:
- le raccourcissement de la durée des jours
- la baisse des températures
Ces deux paramètres entrainent des modifications hormonales. L’éthylène va prendre le dessus sur l’auxine et provoquer la mort de la feuille en bloquant l’arrivée de sève brute.
Quoi ?
Une hormone appelée l’éthylène est responsable de la maturation des fruits, de la feuille et de la floraison et va se développer plus intensément que l’auxine, une autre hormone végétale, qui contribue à la croissance des bourgeons, des tiges et des rameaux.
Ah ! c’est plus clair, et alors ?
Alors la feuille n’est plus capable de synthétiser la chlorophylle, cette dernière, de couleur verte, va disparaitre rapidement laissant apparaitre d’autres pigments jusqu’alors masqués tels que la xanthophylle de couleur jaune ou le carotène de teinte orange (oui comme les carottes et les crevettes).
Comment est-ce que les feuilles changent de couleur ?
Ces colorations varient non seulement d’une essence à l’autre mais également en fonction des conditions météorologiques et pédologiques. Pédo quoi ? Je m’explique :
De un, plus les journées sont ensoleillées, et plus les nuits sont froides et plus les couleurs d’automne seront éclatantes. Il ne faut toutefois pas qu’il gèle sans quoi les cellules végétales éclatent, la feuille détruite sèche en se colorant de brun terne.
D’accord ça c’était pour le côté météo du phénomène et pédologique alors ?
Le ph du sol joue aussi un rôle, plus il est bas, plus les anthocyanes (des pigments naturels présents dans les feuilles, les pétales et les fruits) produiront des teintes rouge vif.
Oui, par ce que le spectre de couleur des anthocyanes va du rouge orangé au bleu pourpre, je te laisse penser à toutes les fleurs et tous les fruits dans lesquels ces pigments sont visibles, y en a beaucoup.
Quel est le rôle des feuilles mortes ?
Bien que mortes, les feuilles jouent un rôle après leur chute. Décomposées, elles vont avoir une fonction importante pour maintenir et améliorer la qualité des sols et ainsi permettre la naissance d’une multitude de jeunes feuilles au printemps prochain. Mais cela est une autre histoire et nous aurons l’occasion d’en reparler !
Mon top 6 des arbres aux plus belles couleurs d’automne
1. Chêne rouge d’Amérique Quercus rubra : le géant de ma liste !
De tous les chênes c’est sans doute celui qui offre les plus belles couleurs automnales. Les couleurs allant du jaune au bordeaux en passant par des rouges très profonds font contraste avec son écorce grise et lisse.
Nom latin : Quercus rubra
Famille : : Fagaceae
Origine : est de l’Amérique du Nord
Type de feuillage : caduc
Couleurs automnales : jaune-rouge-bordeaux
Hauteur : 20 à 30 m
Caractéristiques du Chêne rouge d’Amérique
Ce chêne est un arbre majestueux qui atteint plutôt rapidement de belles dimensions. Son port étalé le fera atteindre les 20 m de large à maturité. Installez-le dans un sol profond.
L’anecdote
Il s’agit de l’arbre symbole de l’État du New Jersey, état du nord-est des États-Unis et de l’Île-du-Prince-Édouard, on y trouve 4 chênes sur son drapeau.
Ses grandes feuilles peuvent atteindre 12 à 22 cm en moyenne. Elles se distinguent facilement de celles des autres chênes car elles possèdent 4 à 5 lobes avec des extrémités plutôt pointues. En automne, les feuilles virent au jaune puis au rouge et enfin au brun et se maintiennent sur l’arbre une bonne partie de l’hiver.
Ses glands sont brun-rouge et d’environ 2 cm. Ils mûrissent sur l’arbre pendant deux ans avant d’arriver à maturité. C’est pourquoi il est possible de voir en même temps, en été ou en début d’automne, des très jeunes fructifications de l’année et des fruits plus développés sur la tige de l’année précédente.
Comment entretenir le chêne d’Amérique ?
Le chêne d’Amérique n’est pas un sensible. Il supportera de nombreux stresses comme les grands froids et les gelées tardives ou encore la pollution atmosphérique et la sécheresse. Bref, c’est un solide ! Comme tous les grands arbres, il peut être entretenu. Cet entretien dépend de sa situation, de la taille sanitaire simple coupe des bois morts à la taille de réduction légère, il s’acclimate facilement (peut être trop) à ses soins.
Exposition : ensoleillée
Sol : profond, bien drainé, plutôt humide, non stagnant
Arrosage périodes sèches : 1 à 2 fois par semaine
Vitesse de croissance : moyenne, 5-15 cm / ans
Taille : coupe des bois morts jusqu’à taille de réduction légère des dimensions
Maladies : oïdium, armillaire et maladie de l’encre
2. Copalme d’Amérique Liquidambar styraciflua : le découpé !
Le côté ornemental du copalme ne fait aucun doute. Son feuillage découpé en 5 à 9 lobes, ses couleurs automnales flamboyantes et sa double fructification sont autant d’éléments qui font de cet arbre un atout pour votre jardin.
Nom latin : Liquidambar styraciflua
Famille : Hamamelidacea
Origine : Etats-Unis
Couleur des feuilles: cuivre, or et pourpre
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 25 m
L’anecdote
Au XIXe, la gomme odorante exsudée par le Copalme servait à la fabrication d’un lait de beauté utilisé par les femmes d’Orient.
Caractéristiques du copalme
Le copalme est un arbre de taille moyenne bien que, dans son lieu d’origine, il puisse atteindre les 30 mètres de hauteur. S’il a une forme triangulaire dans son jeune âge, celle-ci va évoluer vers une forme plus arrondie et ovoïde.
C’est le genre de sujet qui se suffit à lui-même dans un jardin de petite ou moyenne taille. En effet, il prend tout son sens isolé et mis en valeur.
Ses principaux atouts esthétiques sont ses feuilles, son écorce et ses fruits.
Feuilles : découpées en 5 à 9 lobes, nous l’avons dit, vert tendre. Elles projettent une ombre relativement fraiche et très agréable lors de forte chaleur.
Fruits : abondantes petites boules épineuses vert froncé. Elles restent en place tout l’hiver pour ne tomber qu’au printemps suivant, brunies par le temps.
Écorce : le tronc présente une écorce fissurée grise foncée. Lors de blessures, une résine huileuse aux couleurs ambrées s’exsude. Ce phénomène lui a valu son nom : Liquidambar. Cette sève possède des propriétés dermatologiques. Le bois, une fois coupé, dégage une odeur naturelle de cannelle et est utilisé pour la fabriquer des meubles odorants.
Comment entretenir le copalme ?
Le copalme ne nécessite pas de soins particuliers. Néanmoins, s’il devait être contenu à certaines dimensions, il s’acclimate très bien d’une taille légère de réduction du gabarit.
Exposition : ensoleillée
Sol : ordinaire, bien drainé
Arrosage période sèches : 1-2 fois par semaine
Vitesse de croissance : assez rapide
Taille : généralement pas nécessaire, très douce, coupe de gros diamètre à proscrire
Maladies : résistant aux maladies et aux ravageurs
3. Le hêtre de Perse, Parrotia persica : l’incassable !
Connu sous les noms d’arbre de fer, d’arbre perroquet, de bois de fer, de parrotie de Perse et de Persian Ironwood par les anglophones, le hêtre de Perse porte bien ses noms communs et pour cause, son bois est d’une dureté rare et à l’automne ses feuilles se métamorphoseraient presque en perroquets !
L’anecdote
L’étymologie du nom Parrotia signifie : “ arbre perroquet ”, ce qui lui va très bien de par ses couleurs automnales. Or, dans la réalité, le nom Parrotia a été donné en hommage à F. W Parrot (1792-1841), un naturaliste allemand qui avait escaladé en 1829 le mont Ararat, point culminant de la Turquie et proche de la région d’origine de cet arbre.
Nom latin : Parrotia persica
Famille : Hamamelidaceae
Origine : nord et du nord-ouest de l’Iran
Couleur des feuilles : jaune, orangé, rouge, voire rouge écarlate
Hauteur max : 15 m (Europe)
Utilisation : bois de cœur pour mobilier, miel de fleur, valeurs esthétiques
Caractéristiques du hêtre de Perse
Le hêtre de Perse est une espèce très décorative tout au long de l’année. Ses feuilles ovales et alternes rappellent celles du hêtre, d’où ce nom commun. Ses feuilles caduques, d’environ 10-12 cm de longueur, sont d’un vert franc au moment de la feuillaison et durant tout le printemps puis, quelquefois tôt en été. En automne, elles virent au jaune, à l’orangé, au rouge, voire rouge écarlate chez certains sujets.
Le hêtre de Perse a tendance à pousser en touffe en se ramifiant depuis sa base. Sa belle écorce, de couleur rougeâtre ou gris-brun, se desquame en plaques rappelant celle du platanes Elle est très attractive, notamment chez les plus gros sujets.
Comment entretenir le hêtre de Perse ?
Très autonome, le hêtre de Perse est un arbre robuste et résistant qui ne demande aucun entretien particulier, ni aucun traitement. Cependant, son port naturel, en touffe, aura tendance à générer des défauts avec de nombreux entrecroisements de branches et troncs. Si l’on souhaite quelque chose de plus structuré, il faut procéder à la sélection de certains troncs principaux et à la coupe des branches secondaires. Pour ce genre de travaux, faites appel à un arboriste spécialisé.
Exposition : soleil à mi-ombre
Sol : profond, riche, frais, drainé
Arrosage périodes sèches : 1-2 fois par semaine
Vitesse de croissance : lente
Taille : coupe des bois morts
Maladies : champignon lignivore type armillaire couleur de miel
4. Erable rouge, Acer rubrum, le canadien
L’ Acer rubrum est sans nul doute le plus spectaculaire à l’automne. Erable rouge, son nom veut tout dire !
J’ai choisi le rouge car il a une caractéristique toute particulière. En effet, il porte bien son nom puisqu’à chaque saison, il se pare d’une nuances de rouge : ses bourgeons en hiver, ses fleurs au printemps, ses rameaux en été et ses feuillages brillants en automne.
Si le groupe Acer regroupe plus de 120 espèces, tous ne peuvent pas prétendre à figurer dans ce classement. Cependant résumer les belles couleurs des érables à l’unique érable rouge serait un poil radical. Mis à part l’érable rouge, on notera également érable à grandes feuilles, Acer macrophyllum, certains érables du Japon : Acer palmatum ‘Bloodgood’, Acer palmatum ‘Dissectum’, l’érable à sucre Acer saccharum, bref on est gâté.
Nom latin : Acer rubrum
Famille : Aceraceae
Origine : Japon, Corée, Chine
Couleur des feuilles : rouge vif orangé et jaune dans les sols humides
Hauteur max : 20 m
Caractéristiques de l’érable rouge
L’ érable rouge est un arbre de taille moyenne à croissance plutôt rapide utilisé principalement pour ses valeurs ornementales. Plutôt tolérant en matière de sol et résistant aux différents stresses, sa rusticité en fait un favori.
L’anecdote
La sève de l’érable rouge peut aussi être utilisée pour produire du sirop d’érable ou du sucre, mais elle est moins riche en sucre que celle de ses deux voisins, soit l’érable à sucre et de l’érable noir.
Les feuilles caduques de l’érable mesurent 8-16 cm, elles sont dentées et trilobées. En été, leur robe est vert sombre dessus et bleu-blanc dessous.
Comment entretenir l’érable rouge
L’érable rouge est un arbre facile d’entretien. Il demande une bonne exposition et tolère tout type de sol et de climat.
Exposition : ensoleillée
Sol : tout type, frais
Arrosage période sèches : peu nécessaire
Vitesse de croissance : élevée
Taille : taille sanitaire ou de réduction légère
Maladies : champignon lignivore et différents insectes
5. Frêne à feuilles étroites ‘Raywood’ Fraxinus angustifolia ‘Raywood‘
L’anecdote
Cet arbre a été découvert près d’Adélaïde en Australie, puis, cultivé à la fin des années 1920 par John Stanley Gardiner, professeur à l’université de Cambridge, dans une propriété voisine dénommée Raywood, d’où le nom ‘Raywood’ du clutivar.
Nom latin : Fraxinus angustifolia ‘Raywood’
Famille : Oleaceae
Origine : régions tempérées et subtropicales de l’hémisphère nord
Couleur des feuilles : vert foncé dessus, plus pâle dessous, jaune d’or orange, rouge, pourpre à l’automne
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 20 m
Caractéristiques du frêne à feuilles étroites ‘Raywood’
Le frêne à feuilles étroites ‘Raywood’ possède quelques espèces synonymes comme F. angustifolia ‘Flame’ et ‘Wollastonii’. Ces deux cousins présentent les mêmes caractéristiques et valeurs ornementales. Typique d’un arbre d’avenue, le frêne à feuille étroite possède un tronc assez court, bien dégagé, surmonté d’une couronne arrondie, fermée lorsque l’arbre est jeune, mais qui s’ouvre avec l’âge, donnant à terme une couronne et une ombre légère.
Deux autres points très positifs par rapport à ses concurrents de ce top sont à noter :
- En absence de tempête le feuillage automnal peut se mainternir durant 3 à 5 semaines.
- Au printemps les jeunes feuilles sont également rougeâtres.
Comment entretenir le frêne à feuilles étroites ‘Raywood’ ?
Aucun souci, ce frêne n’est pas un sensible. Il supporte les températures négatives ainsi que tous type de sol. Préférez un ensoleillement abondant, un arrosage peu fréquent et une zone peu exposée aux vents si possible. En effet, si l’arbre à tendance à grandir trop vite, ses branches peuvent devenir cassantes.
Exposition : ensoleillée
Sol : sec
Arrosage période sèches : 1 fois par semaine
Vitesse de croissance : assez rapide
Taille : suppression des bois morts, taille de réduction légère
Maladies : quelques champignons lignivores et maladies, il résiste au flétrissement du frêne
Utilisation : esthétique, seul ou en alignement
Quels soins apporter au frêne à feuilles étroites ?
Le frêne à feuilles étroites ‘Raywood’ est une plante autonome qui demande très peu de soins si elle est plantée au bon endroit. Sa couronne croit de façon rectiligne dans un 1er temps avant de s’étaler lentement jusqu’à une largeur maximale de 10 mètres. Les quelques branches mortes ou indésirables peuvent être coupées.
6. Arbre aux quarante écus, Ginkgo biloba, l’ancêtre
Le ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 30 mètres de haut. Sa durée de vie est très longue, celui du jardin botanique de l’Université du Tōhoku est estimé à 1250 ans. D’ailleurs, le célèbre botaniste, biologiste et dendrologue français Francis Hallé le décrit comme potentiellement immortel puisqu’il n’a ni prédateurs naturels, ni parasites ou maladies. Ses seuls ennemis seraient alors les Hommes ainsi que les aléas telluriques ou climatiques.
Autres particularités : ses feuilles sont uniques parmi les végétaux, puisque formées de deux lobes en apparence de palmes, elles ne présentent pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes.
En 2016, le ginkgo du Parc de Mon-Repos avait été élu plus bel arbre de la Ville de Lausanne.
Le ginkgo est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise depuis l’antiquité. Aujourd’hui, le ginkgo entre désormais dans la composition de nombreux médicaments et compléments alimentaires destinés à renforcer les fonctions cérébrales, combattre les troubles de la mémoire et favoriser une bonne circulation sanguine.
L’anecdote
Le ginkgo fut la première espèce d’arbre à repousser après l’explosion de la bombe atomique du 6 août 1945 à Hiroshima. Autre exemple, un Ginkgo biloba situé à moins d’un kilomètre de l’hypocentre a survécu, les études scientifiques réalisées par la suite ont prouvé sa résistance aux agents mutagènes. Cela prouve encore sa force de résistance à ce qu’aucun autre organisme vivant ne supporte.
L’anecdote (bis)
Le ginkgo fait partie de plus ancienne famille d’arbres connue, puisqu’elle serait apparue il y a plus de 270 millions d’années (donc avant les dinosaures !)
Nom latin : Ginkgo biloba
Famille : Ginkgoaceae (seul représentant)
Origine : sud-est de la Chine
Période de floraison : mai-juillet
Couleur des feuilles : vert-jaune-or
Type de feuillage : caduc
Hauteur max : 20-30 m
Caractéristiques du ginkgo
Le Ginkgo est un arbre mono sexué. Cela signifie que chaque individu a soit des fleurs mâles soit femelles. Seul 6% des végétaux sont dans ce cas-là. En effet, la plupart des végétaux sont hermaphrodites. Dans les parcs de nos villes, sauf erreur humaine, seuls les mâles sont plantés. Les fruits femelles arrivant à maturité, dégagent une odeur nauséabonde proche de celle des excréments de chien. Une fois humée elle est difficile à oublier !
Comment entretenir le ginkgo ?
Nous l’avons dit, le ginkgo est un arbre d’essence majeure qui atteint de belles dimensions en taille adulte. Il faut tenir compte de ces dimensions avant de planter un jeune arbre dans votre jardin. Au-delà de cela, il supporte les hivers de nos régions sans aucun problème.
Exposition : ensoleillée
Sol : drainé, pas trop sec
Arrosage période sèches : 1 fois par semaine
Vitesse de croissance : moyenne, lente au début
Taille : taille sanitaire et de sécurité
Maladies : aucune
Quels soins apporter au ginkgo
Le ginkgo est un arbre qui peut faire l’objet de certains soins de taille selon sa situation et à proximité avec des cibles. Dans son jeune âge, il pourra faire l’objet d’une taille de formation afin que chaque branche aie sa place et donner sa structure pour la suite de sa vie. Il a parfois tendance à avoir de multiples tiges verticales (leaders) et la sélection d’un seul leader l’aidera dans son développement. Puis, à son stade adulte, une taille légère, sanitaire et de sécurité peut être prodiguée par un professionnel du soins aux arbres. Le but étant de supprimer les branches mortes et d’alléger quelque peu les branches susceptibles de se rompre. Tout ceci en gardant le port naturel de l’arbre et toujours avec la parcimonie adéquate, cela va sans dire ! Selon sa vitesse de croissance, ces soins sont à répéter tous les 5-7 ans.