Un projet collaboratif au service du patrimoine arboré
Dans une commune du canton de Vaud, un propriétaire soucieux de préserver les arbres de son terrain se demande : « Comment allier respect de mon patrimoine naturel et valorisation de mon bien ? »
L’architecte, avec créativité, imagine un projet qui intègre harmonieusement les arbres dans la conception : « C’est l’occasion de faire de ces éléments naturels un véritable atout esthétique et écologique. »
Le promoteur, attentif aux enjeux réglementaires, anticipe : « En protégeant ces arbres, nous montrons notre engagement pour des projets durables et responsables. »
L’arboriste, expert technique, réfléchit aux meilleures solutions : “Notre rôle est de garantir la faisabilité du projet tout en respectant l’intégrité des arbres. »
Pourquoi ?
- Architecte SIA / Ingénieur·e SIA et Cahier des charges : l’architecte ou l’ingénieur·e doit intégrer la protection des arbres dans la conception du projet, ce qui inclut leur état sanitaire, leur positionnement et leur impact sur les travaux. Le cahier des charges doit donc spécifier la gestion des arbres, en incluant des critères de sélection et des études arboricoles.
- Concept, implantation et métrés : le concept du projet doit inclure la relation entre les bâtiments et les arbres. Cela nécessite de tenir compte de la disposition des arbres dans l’implantation du bâtiment, afin de préserver les arbres et intégrer des espaces verts ou des éléments de paysage à conserver.
- Contrainte et coordination : les arbres représentent une contrainte naturelle et juridique, ce qui implique de respecter les lois de protection. La coordination entre les différents intervenants (y compris arboristes et paysagistes) est essentielle pour s’assurer que les arbres ne sont pas impactés par les installations techniques (fondations, réseaux, drainage).
- Estimation des budgets : l’estimation des coûts doit inclure les frais liés à la gestion des arbres, comme les études arboricoles, la taille, la transplantation ou la protection pendant la construction.
- Étude de faisabilité et optimisation : l’étude de faisabilité doit évaluer l’impact des arbres sur le projet et les potentielles contraintes environnementales. L’optimisation consiste à adapter le projet pour mieux intégrer les arbres, en ajustant la conception et les matériaux pour maximiser la conservation.
- Planification et programme : la planification doit inclure des étapes pour protéger les arbres pendant les travaux, telles que l’installation de barrières ou la surveillance de leur état. Le programme doit spécifier les usages des zones arborées, en intégrant des aménagements paysagers pour conserver ou restaurer la qualité écologique des arbres.
- Mandataire et spécialiste : si un arboriste est mandaté, il assurera la gestion et la préservation des arbres, et pourra faire partie de l’équipe technique pour le projet. Un arboriste sera impliqué pour orienter sur la sélection des arbres à conserver, leur état sanitaire, et garantir leur protection.
- Maître de l’ouvrage : le maître de l’ouvrage doit être conscient de l’importance de la préservation des arbres et doit intégrer les recommandations de l’arboriste dans la gestion de son projet, notamment sur le plan financier et technique.
Quentin Soret